Rapport Maroc – Février 2018

SITUATION DANS LES DIFFÉRENTES VILLES DU MAROC

Tanger

Il y a constamment des nouvelles personnes qui arrivent pour tenter de traverser le détroit de Gibraltar. Dans les dernières années, les voyageurs vivaient principalement dans le quartier de Boukhalef. Depuis l’énorme vague de répression en 2015, ils*elles se sont dispersé.e.s dans la ville. Ce dernier temps, ils elles s’installent souvent dans le quartier de Branes, dans la colline au dessus du quartier Misnana.

Nador / Melilla

Les rafles fréquentes dans les fôrets de Nador continuent. Normalement, les femmes et les enfants  sont moins fréquement deportées  que les hommes, mais cela se passe aussi. Jusqu’à  maintenant, les autorités de Nador n’attribuent quasi jamais de carte de séjour pour un*e migrant*e subsaharien*ne à Nador. Se promener à Nador en tant que migrant*e avec ou sans papiers reste dangereux.

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Rapport Maroc – Novembre 2017

Malgré nos dénonces directe et les publications que nous pratiquons constamment sur les réseaux sociaux, nous constatons toujours que la chasse et la violence sur les migrants subsaheriens continue dans les frontières et cette fois ci, même dans les villes hors de la frontière jusqu´au points ou même les femmes et les enfants sont a leur tour violenter et déporter comme les hommes chose qui n’existait pas dans le passé.

NADOR

Samedi le 11 novembre 2017 au environ de 6h du matin une patrouille mixte comportant les forces auxiliaires, police et la gendarmerie marocaine, dans des fourgonnettes, ont débarquées dans les différents campement de Nador ou vivent les migrants ( bolingo, zhountia , la carriere etc ) ils ont cassés et brulés toutes les tentes et on possédés a l’arrestations des migrants qui n’ont pas pu s’échapper ont compte au total 70, dont (13 hommes et 57femmes ) apres cette arrestations ils ce sont diriger dans le commissariat de Nador pour les enregistrés et apres ils ont les ont départagés dans des bus de transport qu’ils ont louer uniquement pour leur actions de refoulement dans les villes suivantes ( Safi, Fes, Casablanca )

Le lundi 13 novembre 2017 vers 7h du matin ils sont encore revenu dans tous les memes campements ou ils ont pratiqués leur meme action de chasse aux migrants ou cette fois ils ont encore pu attraper 35 personnes (20 femmes et 15 hommes) et parmis ces femmes il y’a 5 femmes qu’ils avaient refouler le samedi mais sans défense elles ce sont encore laisser refoulés quel maltraitance et pendant ces refoulement ils leur donne chaqu’un un démi bout de pain une boite de sardine une demi bouteille d’eau pour ce rafraichir mais rien pour ce protéger contre le froid de ce mois.

La nuit du mardi 7 au levée du jour du mercredi 8 novembre 2017 Aboubacar Diallo un jeune homme de nationalité guinnéene agée entre 21 á 22 ans a disparu ces amis et sa famille ne savent pas quel et sa position exacte car son numéro de téléphone n’est pas disponible et il n’a appeler personnes pour passer une information. La derniere fois ou ils l’ont vu c’était au commissariat de Nador, car ils avaient été intercepté par la marine royal marocaine sur la mer-méditerranée, dans un navire clandestin ayant au total 19 personnes allant vers l’Espagne ensuite ils on été transférer au commisariat ou certains parmis eux on été transportés dans le bus pour être refoulés a Safi , mais ils affirment que Aboubacar n´était ni dans le bus ni au refoulement avec eux. ils ne savent pas si Aboubacar est encore au commissariat , en prison ou il a été déporter dans son pays d’origine comme tant d’autre.

BERKANE Lundi le 13 novembre 2017 nous avons reçu l’appel d’une femme qui a pu échapper a la police, pendant qu’elle était dans un rond point avec d’autre femmes et leur enfants demandant de la charité pour survivre a leur calvaire , vers 10h la police est arrivé et ils ont arrêter 5femmes , ils les ont conduit au commissariat et après, ils les enregistrés, ils les ont fait passer toute la journée á 18h ils les ont relâcher en leur disant de dire aux autres que la prochaine fois ils leur ferons passée 3 jours dans leur cellules de détention et après ils les refoulerons a la suite.

FES

1- destruction du campement

Depuis la date du 8 octobre ,la date fixé par les autorités de Fès, une date prévu pour la destruction du campement ou vivent des migrants subsahériens depuis plusieurs année une opération manqués suite aux commentaires et plusieurs messages passant par les réseaux sociaux.

Ils ont donc décidé de poursuivre ses migrants dans les rue et dans les rond points et chaque fois qu’ils les attrapaient, ils les m’étaient en garde à vue pendant 3 jours et après ils les refoulent dans des autres villes loin de là, ils avaient laisser le campement tranquille pour quelques temps et tous les migrants commençaient a oublier le projet de la destruction du camp.

Un mois plus tard après le remaniement ministériel ils sont revenu pour des négociations auprès des migrants en leur proposant de leur donner chaqu’un une sommes d’argent pour leur aidés á trouver des locaux , ce qui n’était pas possible pour eux car vue le nombre de personnes qu’ils sont, cette argent ne peux pas subvenir a leur besoin que ça soit local ou autres ,étant donner qu’ils ne sont pas dans le campement par leur propre volontés, mais plutôt.

1- par le fait qu’ils ce sentent á l’aise et plus en sécurité dans leur peaux et tous ensemble car la propositions faite par les autorités avait aussi pour but les divisés ( séparer) pour mieux leur contrôler

2- le fait qu’ils ne sont pas venu rester au Maroc, mais ils sont lá pour la traverser qui est devient de plus en plus difficile , car en dehors de( la clôture et de la mer méditerranée) qui sont les premiers obstacles , ils ce méfit beaucoup plus des coups matraques de gourdins, qu’ils peuvent recevoir des forces auxiliaires marocaines qui contrôle la première clôture du côté marocain et de la guardia civil Espagnol qui de leur côté frappent ligotent et attrapent tout ceux lá qui parviennent á traverser les forces auxiliaires et la première clôture , une fois sur le sol Espagnol pour les renvoyer directement aux forces auxiliaires marocaine passant par de petites portes qu’ils ont mis entre les clôtures.

Et ceux lá á leur tour sélectionnent certains migrants de leur choix qu’ils infligent une sentences de 3 mois en prison et après leur déportent directement dans leur pays d’origine.

Ceci est le cas actuel entre Casiago et Tetouan ou la violence et la chasse aux migrants continue dans la foret qui est vue comme zone de campement et autre lieu de refuge prêt de la clôture qui leur sépare de l’Eldorado Espagnol.

RESUMÉ SEPTEMBRE 2017

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Nador

Depuis le mois passé la répression et la chasse aux migrants á pris l’ampleur au niveau des frontières , précisément á Casiago, Nador, Tanger et Fès.

Actuellement á Nador on compte plus de 400 migrantes subsahariens, femmes, hommes et enfants, attrapés et refoulés dans d’autres villes au sud du pays (Casablanca , Agadir, Tiznit).

Pendant ces opérations de rafle, les harlits (forces auxiliaires marocaines) profitent de cette occasion pour casser, piller et bruler tout les bunkers de ces migrants, ce qui rends le voyage encore plus difficile.

En ce moment on constate des rafles constant, donc 4 á 5 fois par semaine.

Au moins 9 décès en un mois a Nador: 7 femmes sont mortes à la mer entre Melilla et Nador après avoir sauté dans l’eau quand leur zodiac a été intercepté par la guardia civil espagnole et la marine marocaine dans une opération de “refoulement au chaud” sur la mer.

Le 24 septembre deux burkinabés sont morts par asphyxie, d’après les informations, due a l’usage de gaz lacrymogène par les forces auxiliaires marocaines. Ils faisait partie d’un groupe de 6 personnes qui ont essayé de traversée vers Melilla a travers les canalisations des eaux usées.

Casiago

Depuis le début de cette année, après un grand nombre de tentatives sur le grillage de Ceuta ou il y’a eu plus de 1200 migrants qui ont boza , plus de 600 autres migrants ont été massacrés. Parmi eux ceux qui sont gravement blessés, traumatisés, violés et pillés. On compte aussi plus de des 20 morts et d’autres qui n’ont pas toujours été identifiés jusqu’a nos jours.

Nous avons constatés le changement brusque des opérations de control migratoire marocaines qui permets aujourd’hui l’emprisonnement et la déportation direct de certains migrants dans leur pays d’origine:

Le 20 février il y a eu une tentative ou 350 migrants ont boza et des autres on été détenus. Deux semaines plus tard nous avons eu la confirmation après avoir reçue l’appel d’un ami qui á été lui même arrêté ce jour là et enfermé dans la prison de Tetouan avec 10 autres personnes. À la prison il y avais déjà au moins 100 autres qui avaient été arrêtés avant dans des situations similaires. Après 3 mois et quelques jours en prison notre ami et des autres migrants ont été déportés par force, sans préavis et en usant des mesures violentes pour lui contenir

Juste pour rappeler que cette action continue et maintenant nous ne savons pas exactement quel est le nombres de migrants qui sont encore dans des différents prisons du pays, mais on a des informations que parmi ces migrants on y retrouve même des mineurs . On ne sais pour combien de temps exactement ils vont rester enfermés, en sachant aussi que ça serait pareils comme les autres et parmi eux certains seront déportés , sans aucune information extérieur.

La violence , les rafles, les arrestations et les déportations continue.

Tanger

Les autorités continue les perquisitions dans les appartements des migrants .

Ce mois nous avons assisté et nous avons reçu des appels des migrants résidents dans ces appartements qui ont été arrêtés et expulsés par force de leur habitations, sans leur donner le temps de prendre leur affaires. Après ces arrestations ils ont envoyé au commissariat pour vérification des documents et certains ont été refoulés dans les rues à Casablanca , Marrakech…

Fès

Il y’a de cela quelques semaines aussi que nous avons reçu des appels des migrants témoignant qu’ils ont reçu la visite des autorités marocaines au campement de la gare de Fès, ou vivent prés de 1000 migrants subsahariens. Cette visite était pour leur informer de qu’ils doivent quitter de là-bas avant un mois , sans leur donner une option ou ils peuvent y aller. Le évacuation du campement va avoir lieu le 8 octobre, par force.

Arrestations massives, procès et déportations: rapport de notre ami du Téléphone d’Alarme

Notre ami du Téléphone d’Alarme, D., a été arrêté pendant la nuit du 19/20e février à Ceuta (Espagne) quand plusieurs centaines de personnes essayaient de traverser les grillages pour atteindre l’Europe. Il faisait partie d’un groupe de 11 personnes qui avait déjà franchi surmonté tous les grillages qui séparent le Maroc et l’Espagne quand ils ont été arrêtés par les Forces Auxiliaires Marocaines. À 4h du matin, ils ont été ramenés au Maroc. Pendant les arrestations, les autorités ont commencé à jeter des pierres et à les battre. Quelques-uns ont été blessés et plus de 100 personnes ont été emprisonnées.

La situation dans la prison était très difficile et D. n’avait aucune possibilité d’informer quelqu’un de sa situation car on lui avait refusé l’accès à un téléphone. Les autorités affirmaient disaient que des personnes arrêtées à la frontière étaient « illégales ». C’est une accusation absurde, d’autant plus que notre ami avait même soumis son dossier pour avoir la résidences quelques mois avant. Cependant, une fois en prison, il ne fut pas autorisé à téléphoner pour pouvoir fournir les preuves de cette démarche. Pour le procès, les prisonniers ont été accusés d’avoir fait usage d’armes blanches (des couteaux, des pierres, etc.) et d’avoir humilié les Forces Auxiliaires Marocaines. Les accusés n’ont eu aucune possibilité de se défendre, et eurent seulement le temps pour présenter leurs noms devant le tribunal. On leur a refusé l’accès à un*e avocat*e sous le prétexte qu’ils se trouvaient dans une « situation irrégulière ».

Après trois mois de prison, l’état marocain a entamé des démarches pour la déportation. Le pays d’origine de notre ami D., membre du Téléphone d’Alarme, a évidemment collaboré avec l’état marocain et a accepté sa déportation. D. est donc arrivé au Cameroun sans aucun soutien financier, sans aucune perspective, après avoir vécu au Maroc pendant toutes ces années.
<< Mon espoir, c’est que les autres qui sont encore en prison ne souffriront pas le même traitement que nous! >> dit-il.

Nous en tant que ami*e*s et membres du Téléphone d’Alarme sommes enragé*e*s et nous continuerons à lutter contre cette politique[-s weg] aux frontières. La responsable de la violence incessante à laquelle des voyageurs sont confronté*e*s au Maroc est l’Union Européenne qui finance les pays de transit en vue d’empêcher la libre circulation des personnes.

Pour surmonter l’injustice mondiale et ce néo-colonialisme, nous devons créer des sociétés en solidarité!
Nous revendiquons la libre circulation et des ferries pour tou*te*s!

Migrant.e.s subsaharien.ne.s au Maroc / Algérie: Rafles – Eloignements – Arrestations

Rapport Alarm Phone Méditerranée Occidentale Mars/Avril 2017

Depuis la fin du mois de novembre 2016, la guerre contre les migrant.e.s subsahariens s’intensifie au Maroc et en Algérie. L’Alarme Phone au Maroc suit de près la situation, afin de mettre en lumière des faits tragiques causés par la répression des migrant.e.s : opérations de ratissage, arrestations et déportations massives.

Partout, le constat est le même : violations des droits fondamentaux et abus en tout genre : vol d’effets personnels (téléphones, sacs, etc.), destruction de campements et de matériel, privation d’eau et d’alimentation, harcèlement. Ces violences provoquent des déplacements forcés et entretiennent une insécurité permanente chez les migrants subsahariens.

Les opérations de déportation des migrants subsahariens se multiplient. En Algérie les déportations se font vers le sud saharien, aux frontières avec le Niger et le Mali. Ces déportations se déroulent dans des conditions inhumaines, les migrant.e.s étant laissés sans le minimum pour leur survie (nourriture, eau…). À Ziralda (Alger), plus 1500 migrants subsahariens ont été arrêtés.

Au Maroc, les déportations se font en direction de la frontière avec l’Algérie (région d’Oujda) et vers le sud et l’intérieur du pays. Parmi les personnes contactées après la rafle, plusieurs ont témoigné de violences subies, ce qui a été confirmé par les organisations algériennes de défense des droits de l’homme qui ont enregistré l’incident.

Entre novembre 2016 et février 2017, il y a eu des rafles dans les villes frontalières aussi bien que dans les villes de l’intérieur du pays, pendant lesquelles des effets personnels ont été volés (téléphones, argent, bagages, etc.). Il y a des personnes bloquées à la frontière dans des « zones tampons », dont un groupe de 47 personnes (hommes et femmes). Un autre groupe de 5 personnes comprenant une femme, a tenté de rejoindre le territoire marocain mais a été arrêté par les autorités marocaines. Ces migrant.e.s ont subi toute sorte d’abus et de torture physiques et psychologiques.

Grâce à eux, l’ Alarme Phone a pu obtenir plusieurs témoignages de violence de la part des autorités entre février et mars 2017:

  • Mouhamadou, 24 ans, Ivoirien : battu et fouetté, lui faisant un handicap au niveau des doigts de la main gauche

  • Esseline, 26 ans, Camerounaise : poursuivie par les gardes-frontières algériens alors qu’elle était enceinte, elle a fait une fausse couche.

  • Cédric, 16 ans, Camerounais : est resté 3 jours à la frontière dans une caserne militaire algérienne et a été dépouillé de ses bagages.

Rafles et expulsions forcées : les drames se poursuivent à la frontière Algéro-marocaine

La militarisation de la frontière entre l’Algérie et le Maroc augmente les risques pour les migrants – le long de la frontière, les autorités algériennes ont creusé des fosses (de 3 mètres de long de 3 à 4 mètres de profondeur), et de son côté de la frontière, le Maroc a construit un mur-clôture. L’Alarme Phone a enregistré 3 décès entre la fin 2016 et le début de l’année 2017 et plusieurs blessés (fractures…) suite à des chutes dans ces fosses anti-migrants. Par ailleurs, les gardes-frontières ont pris l’habitude de tirer en l’air pour effrayer les gens, pour les forcer à fuir, ce qui peut entraîner des conséquences graves – certains des migrants qui pu rejoindre le territoire marocain se trouvaient dans un mauvais état de santé physique et psychologique.

Suite aux tentatives de passage de la barrière à Ceuta, les opérations de ratissage ont été menées par les autorités marocaines dans les régions de Mesnana, de Tanger, et Castellejo. Ces opérations ont conduit à l’arrestation puis à la déportation de nombreux migrant.e.s. Certains d’entre eux ont été déportés vers la frontière algéro-marocaine, d’autres vers l’intérieur du pays, du côté de Fès, Tiznit et Kenitra. Ces déportations ont été effectuées dans des conditions inhumaines, Alarme Phone a reçu des témoignages des violences et des mesures d’intimidation qu’ils et elles ont subi. Plus de 20 organisations nationales et internationales, parmi lesquelles figure Alarm Phone, ont dénoncé publiquement ces agissements.

L’Alarme Phone a suivi la situation d’un groupe de 47 personnes déportées, et d’un autre groupe de 5 personnes. Certains sont titulaires de cartes de séjour en règle. Certains sont mineurs – 2 d’entre eux étaient au Centre de protection à Oujda au cours des déportations récentes. Parmi ceux qui ont été expulsés en Algérie, quelques-uns ont réussi à revenir en territoire marocain. Un groupe de 5 personnes comptant une femme handicapée se sont retrouvé.e.s dans la zone-tampon à la frontière pendant plus de 10 jours sans eau ni nourriture. Alarm phone a pu confirmer cette information, vidéos et photos à l’appui.

Tanger-Tétouan au nord du Maroc: arrestations massives et les procès

Grace à l’échange d’informations et aux renseignements obtenus nous avons appris que plus de 100 migrants arrêtés aux grillages de Ceuta sont actuellement en prison à Tétouan.

Lors de la tentative de passage des barrières de Ceuta par plusieurs centaines de migrant.e.s, à la mi-février 2017, les forces de l’ordre marocaines ont traqué et arrêté des migrants parmi lesquels se trouvaient des blessés. Depuis plus d’un mois, ils sont détenus à la prison de Tétouan. L’Alarme Phone a réussi à entrer en contact téléphonique avec certains d’entre eux. Ces derniers ont indiqué que plus de 100 migrants sont enfermés et qu’ils ont été traduits en justice à Tétouan. Mais il est probable que leur nombre réel soit supérieur au nombre mentionné. Leur procès s’est déroulé dans un temps record : ceux qui ont été arrêtés les 19, 20 et 21 février ont été condamnés à des peines de prison d’une durée de 3 à 6 mois. Ces procès expéditifs n’ont pas été équitables. Les détenus n’ont pas eu les moyens de se défendre. Certains n’ont pas pu avoir accès à leur procès-verbal. Les traductions des dossiers en arabe n’ont pas été effectuées. Le traitement qui leur a été réservé est inadmissible. Les détenus dénoncent le régime discriminatoire de leur détention (négation du droit de visite, impossibilité de rencontrer des organisations de défense des droits de l’homme, etc.).

Par conséquent, l’Alarme Phone Méditerranée Occidentale :

  • déclare son soutien aux victimes de cette injustice et exige la libération de tout*e*s les migrant*e*s accusé*e*s de tentatives de traversées illégales des frontières

  • dénonce ces procès équitables et la négation des droits des détenus

  • demande aux autorités marocaines de respecter les droits de l’homme, de garantir de meilleures conditions médicales et d’accorder le droit de visite aux ami.e.s des détenus, en l’absence de leurs parents et familles

  • revendique le respect pour les droits humains à la frontière algérienne-marocaine, et à la frontière marocaine-espagnole

  • souligne que cette situation a été provoquée par la politique européenne qui est basée sur une approche uniquement sécuritaire

  • lance un appel à toute initiative, association et personne à soutenir ces détenus politiques en dénonçant le régime meurtrier des frontières européennes et le manque de respect pour les droits humains des deux côtés de la Méditerrannée.

Boza et nouvelles tactiques 2017

05/03/2017: 
Entre le 17 et le 20 février 2017, plus de 850 migrants ont franchi les barrières de six mètres à Ceuta. En Janvier plus de 1 100 personnes ont tenté de passer les barrières, mais la majorité ont été repoussées, dans le cadre de la pratique violente des «expulsions chaudes» menées par l’UE. Beaucoup ont été blessés lors de ces tentatives, mais beaucoup ont également réussi à boza et commencent maintenant à se battre contre une autre série de tactiques racistes et répressives adoptées par les États de l’UE de l’autre côté de la frontière.


Plus tôt ce mois-ci, le Maroc a menacé l’UE de relâcher ses contrôles aux frontières, pour protester contre la décision de l’UE  de séparer les accords commerciaux entre le Maroc et le Sahara Occidental, touchant une question très sensible pour le Maroc. Le passage de plus de 850 migrants ces derniers jours à l’Europe est le résultat de ces menaces, montrant comment les migrants sont utilisés comme otages politiques par le Maroc.
L’UE augmente ses tactiques de répression et sa pression sur le Maroc. Les personnes capturées par la Guardia Civil ont été ramenées au Maroc, arrêtées, puis mises dans des bus pour les déplacements forcés vers les villes du sud. Une femme vivant à Tanger a déclaré qu’elle avait été expulsée avec force vers le sud de Casablanca, malgré les documents de régularisation. Dans les camps autour de Nador et à Tanger, il y a eu des raids, des destructions et des arrestations répétées au cours des dernières semaines. Continue reading

Commémoration du 6 février 2014

06/02/2017:Au début de cette année, le tribunal espagnol a ordonné la réouverture des enquêtes sur les meurtres commis par la police des frontières espagnole Guardia Civil à Tarajal, sur la plage de Ceuta, qui a eu lieu le 6 février 2014.

Ce jour-là, lorsqu’un groupe d’environ 400 migrants ont tenté de nager à travers la frontière à Ceuta, la Guardia Civil a riposté avec des matraques, des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes. Au moins 15 personnes ont été tuées et beaucoup d’autres ont été grièvement blessées. Au moins 23 personnes qui ont atteint les côtes de l’Espagne ont été expulsées vers le Maroc sans avoir le droit de demander l’asile. Depuis lors, l’Espagne a adopté une loi permettant à sa police des frontières de refuser aux gens la possibilité de demander l’asile. Continue reading

Résume non exhaustif janvier 2017

La guerre contre les migrants menée par le Maroc et l’UE à la frontière Maroc/Espagne a fait en ce début d’année nettement plus de blessé(e)s ,mort(e)s et de disparu(e)s. Suite à la répression intense de la police marocaine dans les villes, les camps et les forets du Nord du Maroc beaucoup de migrant(e)s essayent dans la précipitation de traverser la frontière, ce qui amènent de graves accidents parfois mortels.

La police,l’armée,les frontières tuent !

A bas l’Europforteresse

01/01/2017

Malaga

Premier convoi de l’année

52 Boza

http://cadenaser.com/emisora/2017/01/01/ser_malaga/1483274283_587119.html

Famara

13 Boza

http://www.lavozdelanzarote.com/articulo/sucesos/llega-patera-catorce-inmigrantes-playa-famara/20170101100039113130.html

Ceuta

Premier tentative de l’année par 1100 migrants,

Premier retour à chaud de l’année de 104 migrants

Les deux premiers morts de l’année Continue reading

Résumé non exhaustif à la frontière Maroc/Espagne Décembre 2016

Répressions, arrestations , déportations en Algérie, Maroc, Tunisie pour empêcher l’installation de migrants et leurs passages des frontières vers l’Europe soutenus par cette Europe grâce aux accords de coopération avec les pays Nord Africains sous le nom de « la coopération au développement » et « l’externalisation des frontières Européennes ».

Au Maroc répression et rafles pour terminer l’année et des morts , des disparus lors du chavirement d’une patera et plus de 250 Boza lors d’une « attaque » des barrières par 400 migrants à Ceuta, plusieurs centaines de Boza par la mer !

Menace de renforcement des frontières et menace d’expulsion du territoire. Ils ne savent que inventer pour renforcer les frontières de l’EuropForteresse !

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Novembre 2016.Les frontiéres tuent.

Après le saut à Ceuta ou plus de  200 bozas ont franchis les frontières le 31/10/2016, le répression règne. Et pourtant les frontières ne sont pas infranchissable comme espère l’UE et le Maroc. Nombre de pateras sont arrivés ce mois en Espagne. Et plusieurs sont morts ou gravement blessés lors de leurs tentatives .
Les frontières tuent !

31/10
232 boza en un jour!
https://beatingborders.wordpress.com/2016/11/14/232-bozas-in-one-day/

01/11

Almeria
7 boza maghrebins
http://www.europapress.es/andalucia/almeria-00350/noticia-llegan-puerto-almeria-siete-varones-magrebies-rescatados-buen-estado-salud-20161101193853.html

REPRESSION
Association Marocaine des Droits Humains – Section Nador
22 uur ·
Les arrestations de migrants se poursuivent à nador. Le nombre a atteint une vingtaine qui ont été tous refoulés hier 1 novembre vers 17h 30 à bord d’un bus.

02/11

4 pateras secourus par Salvamento maritimo
SALVAMENTO MARÍTIMO Verified account ‏@salvamentogob 22h22 hours ago
4ª #patera rescatada por la Salvamar Mimosa a 12 millas de Cabo de Palos. 11 personas trasladadas hasta Cartagena
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Octobre 2016 : Bozasssss, Ratissages et Répressions.

30/09

2005 Ceuta et Melilla

http://elfarodeceuta.es/2016/09/29/once-anos-la-noche-mas-tragica/

(http://www.migreurop.org/article857.html)

01/10

Almeria

50 Boza dans 2 patera, Maghrébins et Subsahariens.

http://www.europapress.es/andalucia/almeria-00350/noticia-llegan-almeria-50-inmigrantes-rescatados-sabado-dos-pateras-20161001222152.html Continue reading

Evictions in Boukhalef

[Français ci-dessous]

On Saturday the 12th of November, the police evicted the camp set up by migrants on the fields, known as “the forest” around the area Boukhalef. This happens one and a half year after the massive “anti-squatting campaign” in July 2015 and November 2015 , where SubSaharan migrants were evicted from their homes in Boukhalef, regardless of whether they had a renting contract or not. This campaign left many people homeless, and as a result some were forced to set up makeshift camps in the area around Boukhalef, leaving people even more exposed to the weather as well as harassment from the police. Today, as a result, many flats in Boukhalef are empty.

In the meantime, people managed to build up a camp fit for living, with kitchen areas and well constructed shelters. However, this was all destroyed during the raid on 12 November 2016 along with people’s personal belongings, leaving people without anything, sleeping rough, completely exposed to the cold and the wind. Some are now temporarily staying in the houses of  friends, while others are still staying in “the forest”. The reconstruction of the camp has begun with whatever material it has been possible to find in the area, along with some blankets donated by local > charities. However, the recent raid has left people in uncertainty about what to expect, and whether more raids will
follow.

Expulsions à Boukhalef

Le samedi 12 novembre 2016, la police a expulsé le camp mis en place par les migrants sur les champs, connus sous le nom de «forêt» autour de la zone de Boukhalef. Cela c’était déjà produit il y a un an après la «campagne anti-squat» massive, où les migrants SubSahariens ont été chassés de leurs maisons à Boukhalef, qu’ils aient ou non un contrat de location  Juillet 2015. et Novembre 2015. Cette campagne a laissé beaucoup de sans-abri et, par conséquent, certains ont été forcés de mettre en place des camps de fortune dans la région de Boukhalef, laissant les gens encore plus exposés aux intempéries ainsi que le harcèlement de la police. Aujourd’hui, par conséquent, de nombreux
appartements à Boukhalef sont vides.

Suite à cela, les gens ont réussi à reconstruire un camp apte à vivre, avec des aires de cuisine et des abris bien construits. Cependant, tout cela a été détruit pendant le raid ce 12 novembre 2016 avec les biens personnels des gens, laissant les gens sans rien, le sommeil rugueux, complètement exposés au froid et au vent. Certains séjournent maintenant temporairement dans les maisons d’amis, tandis que d’autres restent encore dans «la forêt». La reconstruction du camp a commencé avec tout le matériel qu’il a été possible de trouver dans la région, avec quelques couvertures données par des organismes de bienfaisance locaux. Cependant, le raid récent a laissé les gens dans l’incertitude quant à ce à quoi s’attendre, et si d’autres raids suivront.

232 BOZAS IN ONE DAY

[Français ci-dessous]

On October 31st, in the early hours of the morning, 232 migrants gained access to Spanish territory, after 400 people in total tried to enter the enclave of Ceuta in several groups.

As for the so-called “violent” and “hostile” attitude of “many armed migrants with sticks” denounced by the Delegation of Local Government, few migrants had sticks and stones, which they used in defence against Civil Guard officers who used any means to try to stop them from entering Spanish territory. This was publicised, whilst it was ignored by the CETA and many media outlets that 32 migrants were wounded badly enough to be taken to Ceuta hospital in ambulances, after crossing and clashing with Spanish police trying to prevent them from crossing the border. Continue reading

Mass arrests in Tangier

MASS ARRESTS IN TANGIER

[Français ci-dessous]

On 9th November, the Boumla – the police – arrested people in the areas of Boukhalef and Medina in Tangier. One person arrested estimated that there were more than 80 people (all from sub-Saharan Africa) being held in the police station – including people with UNHCR papers and valid passports (having stayed in Morocco for less than 3 months).

Women were released in the evening, whilst men were kept overnight. One woman got sick in the police station and had to be taken to hospital, whilst one man was had been injured by the Boumla. The next morning, the Boumla released many people, and deported 18 people to Fez, over 4 hours drive away. Often the police take their phone, documents and any money the person has with them, so that when they are kicked out after a deportation they have none of their belongings with them or means to get back to Tangier.

Arbitrary arrests and deportations are a daily reality for anyone considered to be sub-Saharan by the Boumla, whether they possess the “correct” documents or not.

 

ARRESTATIONS MASSIVE À TANGER

Le 09 Novembre 2016, le Boumla -la police- ont arrêté beaucoup de monde à Boukhalef et dans la Medina de Tanger. Une des personnes arrêtée estime qu’il y avait plus de 80 personnes (tous subsaharien) au commissariat de police, dont des personnes avec des papiers de UNHCR ou/et des passports valides.

Les femmes ont été libérés le soir,les hommes ont été maintenus toute la nuit. Une femmes est tombée malade au commissariat et a été amenée à l’hôpital. Un homme a été blessé par la Boumla. Le lendemain matin beaucoup ont été libérés et 18 personnes ont été déportées à Fez. (4 heures de route). Souvent la police prend possession de leur téléphone, documents et argent qu’ils ont sur eux. Ainsi lors de leur libération après leur déportation ils n’ont plus rien pour essayer de revenir à Tanger.

Ces arrestations et déportations arbitraires par la Boumla sont les réalités du terrain pour toute personne considérée comme subsahariens même si il possède le bon document.

Nouvelle Publication: Brochure VOIX DES FRONTIÈRES

title-image-brochure-voix-des-frontieresNoBordersMaroc et Alarmphone viennent de publier la brochure VOIX DES FRONTIÈRES! Une collection d’articles, témoignages, analyses et contributions artistiques qui dénoncent le régime européen des frontières et ses conséquences inhumaines! La brochure, écrite principalement par des militant*e*s d’Afrique du Nord et de l’Ouest, traite de la situation à la frontière Maroc-Espagne dans le contexte plus large des relations Europe-Afrique.

Vous pouvez télécharger la brochure (en anglais et français, en partie en arabe et wolof) ici:

brochure_voicesfromtheborder_voixdesfrontieres_2016

Si vous voulez recevoir des exemplaires imprimés chez vous, envoyez un email à nobordersmorocco@riseup.net

Résumé succinct pour septembre 2016 des passages par terre ou par mer, et de la répression aux frontières Europe/Maroc.

En septembre toujours autant de tentatives de passage par mer ou par
terre du Maroc vers l’Espagne
A noter :
-De plus en plus de Maghrébins (Algérie ou Maroc) tentent le passage
-Deux attaques de grillages : un premier à Melilla avec 100 Bozas, un deuxième à Ceuta par plus de 200 personnes. A Ceuta répression féroce de la police marocaine et espagnole, des renvois “à chaud”, beaucoup de blessés graves, des déportations vers le Sud du Maroc…..et 4 boza
-Énormément de “pateras” qui tentent le passage, le compte est parfois difficile à faire. De plus en plus de Boza, et aussi de plus en plus de “pateras” interceptées par la Marine marocaine.
-Des questions se posent sur le sort des migrants arrivant sur les côtes Espagnoles : régulièrement les médias font allusion à des « interceptions » plutôt qu’à des « sauvetages », et certaines associations dénoncent des détentions de migrants dés leur arrivée.

Juillet et aôut 2016
1000 Boza sur la côte d’andalouse
17 patera à Almeria, 353 Boza
http://www.eldiario.es/andalucia/inmigrantes-llegado-costas-andaluzas-agosto_0_553995250.html

01/09/2016
Malaga
52 migrants laissés sans soins et arrêtés par la police à leur arrivée
Entrefronteras heeft 3 nieuwe foto’s toegevoegd.
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AOUT 2016 : Résumé non exhaustif des passages, morts ou disparus et de la répression à la frontière Maroc/Europe: Mais que fait la police?

Malgré un renforcement de la militarisation des frontières beaucoup de migrant(e)s réussissent à passer par les mailles du filet tendues par l’Europe et le Maroc pour les empêcher de passer les frontières. D’après les chiffres récoltés principalement dans les mainstream media 876 migrant(e)s auraient franchis les frontières, 16 auraient été déclarés disparu(e)s et quelques pateras auraient été secourues par la marine marocaine.

Les rafles dans les villes et les forêts du Nord du Maroc sont toujours aussi intense d’après les associations sur place . Éléments nouveaux et inquiétants, le 30 aout 52 migrants, arrivés a Malaga ont été amené par la police sans avoir recu de soins de la croix rouge. Ceci a été denoncé par entrefronteras.

NOBORDER !
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Juillet 2016: Résumé non exhaustif des frontières Maroc/Espagne

Toujours autant de candidats à l’exil tentent leur chance pour rejoindre l’Europe par le Maroc. Même si la majorité de ces voyageurs restent des subsaharien(ne)s, force est de constater que cette route migratoire par le détroit de Gibraltar est de plus en plus empruntée par des Maghrébins (Maroc et Algérie) ces mois.

Les répressions, les rafles et les « retours à chaud » par l’armée, la police et la marine Marocaine soutenues et financés par l’Europe et ici l’Espagne deviennent systématiques.

Des rafles ont eu lieu dans les forets de Melilla et Ceuta, des arrestations dans les grandes villes comme Tanger, Nador ou Oujda et encore : des expulsions vers l’Algérie !

Il semble que de plus en plus fréquemment des « pushback » sont réalisé par Salvamento Maritimo : Salvamento maritimo détecte un radeau ou un Zodiac et prévient la marine marocaine qui intercepte la patera, même si la patera se trouve dans des eaux Espagnoles (îles Alboran par exemple).

En ce mois de juillet au moins 7 personnes ont disparu dans la mer (2 corps ont été retrouvés), un homme est mort lors du passage des grillages. Rare sont les médias qui ont parlés de ces morts qui disparaissent dans l’oubli total.

L’Europforteresse militarisée continue sa guerre contre les migrants à toutes les frontières par « mesure de sécurité » disent ils! Les morts, les déplacés, les enfermements,les expulsions ne sont pour eux que des « dégâts collatéraux » à leur politique criminelle.

LES FRONTIÈRES TUENT

30/06

Motril

2 patera : 28+34 Boza

http://www.eldiario.es/sociedad/Llegan-inmigrantes-rescatados-millas-Ejido_0_532297788.html

Vidéo:https://www.facebook.com/salvamentomaritimo.es/videos/528272714025072/

01/07

Tarifa

10 Boza et une deuzième patera avec 10 migrants interceptés par la marine marocaine.

Helena Maleno Garzón@HelenaMaleno 24m24 minutes ago

#BOZAAA 10 PERSLNNES #TÁNGER #TARIFA #Patera con diez personas rescatada en el #Estrecho. Otra con once ha sido interceptada x Marruecos

Almeria

58 Boza Continue reading

JUIN 2016 : Résumé non exhaustif

Plus de 600 Bozas annoncés, plusieurs attaques en masse des grillages à Melilla et Ceuta.:
Leur « pression migratoire » continue malgré la mobilisation de la Marine Marocaine et leur collaboration avec la Guardia Civil. Quelques décès connus suite aux violences des interventions des forces de l’ordre et des pushback et/ou arrestations dont le nombre est indéfinis ,  « secret d’état » oblige. Nos pensées sont avec les familles et ami(e)s des victimes.

Boza : au moins 655
Pushback/ Arrestations :au moins 390
Morts : au moins 4
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Mai 2016: Résumé non exhaustif de la situation des migrants au nord du Maroc

Répressions, pushbacks, tentatives de passage des grillages à Melilla et Ceuta, disparitions et noyades et heureusement aussi beaucoup de passage du détroit de Gibraltar réussis !

06/05

Almeria
34 Boza
http://www.eldiario.es/andalucia/almeria/Buscan-patera-personas-llamada-embarcacion_0_513049089.html
http://watchthemed.net/reports/view/510.

Melilla
58+15 mineurs tentent de rejoindre la péninsule sans succes

http://www.eldiario.es/politica/Rescatan-Melilla-menores-ocultos-puerto_0_513049126.html

Nador
Association Marocaine des Droits Humains – Section Nador

SOS migrants: ce vendredi 6 mai, la marine espagnole dit avoir intercepté une pateras au bord de laquelle il avait 37 migrants subsahariens, après avoir reçu un coup de telephone. Encore une fois qui alerte les autorités espagnoles du départ des pateras des côtes de nador. Sachant que ces côtes sont très surveillés par les autorités marocaine, on ne peut écarter la possibilité de l’existence d’une certaine coopération à ce niveau entre les autorités marocaines et espagnoles: Front a-t-il débarqué à melilla!!!!!!!

http://www.ariffino.net/…/%d8%a7%d9%86%d9%82%d8%a7%d8%b0-%d…

07/05

Almeria
35 Boza
http://www.eldiario.es/andalucia/almeria/Buscan-patera-personas-llamada-embarcacion_0_513049089.html
http://www.eldiario.es/sociedad/Llegan-Almeria-inmigrantes-rescatados-Alboran_0_513748622.html
http://watchthemed.net/reports/view/511.

Tanger
51 Push Back , interceptés par la marine marocaine
51 Push-backs, intercepted by the morrocan marine.
Helena Maleno Garzón ‏@HelenaMaleno May 7 Tangier Medina, Morocco
#patera de 51 personas interceptada por la marina marroquí en el mar de #Alborán #nomastragedias, sigue la búsqueda de otras 35 personas

Tarifa
12 Boza
Helena Maleno Garzón ‏@HelenaMaleno
#BOZAAA CONVOI #TANGER #TARIFA, arrive a la plage avec 12 personnes (4 femmes et 2 mineurs) #nomastragedias

08/05

Gran Canaria
46 Boza
http://www.eldiario.es/canariasahora/sociedad/patera-Gran_Canaria_0_514098658.html

09/05

Ceuta : Militarisation sans fin Continue reading