23/02/2015 engl
Dans le cadre de la politique européenne de voisinage (PEV), l’UE et ses États membres soutiennent les états frontaliers pour la surveillance des frontières afin de prévenir efficacement les migrants d’atteindre le territoire . En tant que partenaire de l’«avancée Partenaire» dans le PEV, le Maroc est complice dans la création d’une zone tampon d’extériorisation du régime des frontières inhumaines entre l’UE et l’Afrique du Nord. Pour améliorer son statut , le Maroc a signé le ‘Mobility Partnership‘ incluant les négociations de réadmission ,et ont reçu “l’assistance à la stratégie pour combattre les migrations illégales (EU/Morocco Action Plan, §48) de l’UE. Le Maroc s’avère être le meilleur chien de garde de l’UE au nord de l’Afrique.Les détentions à grandes échelles et les déportations de migrants subsahariens au Maroc montrent à quoi ressemble cette lutte dans la pratique.
Le 9 Février 2015, le ministère de l’Intérieur marocain a annoncé son plan d’évacuation complète des camps de migrants dans les forêts entourant les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Les rafles ont débuté après la conférence de presse du gouvernement annonçant la fin du processus de régularisation. Le 10 Février, les autorités marocaines ont commencé la destruction des camps et ont arrêté plus de 1000 migrants qui vivaient dans les forêts montagneuses de Gurugu (pour plus de détails, voir Mise à jour I). Le 13 Février, les raids et les arrestations se sont poursuivies dans plusieurs forêts autour de Nador. La plupart des migrants ont été emmenés dans un camp de Kariat Arekmane pour les procédures d’identifications et ensuite dispersés dans différents camps de fortune dans le Sud du Maroc (pour plus de détails, voir Mise à jour II).
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La situation dans les camps autour des forêts autour de Melilla Continue reading