Après les rafles, les déportations et les assassinats de la premiere semaine d’Octobre, les autorités marocaines continuent de semer la terreur dans les communautés des migrants.
La majorité des violences étaient jusque-là concentrées sur Cassiago (Ceuta) et Nador (Melilla),mais samedi dernier (10/10/2015) la police a commencé à détruire les campements et les affaires des migrants qui vivent à Tanger.
Suite aux grandses rafles et déportations de juillet dernier, les communautés de migrants qui vivaient dans des maisons squattées se sont retrouvés à la rue. Grace à la force de leur volonté, ces habitants de Tanger se sont construits une vie dans les forêts et les champs aux alentours de Boukhalef, voir la situation ici.
Le samedi 10/10/2015, la police est venue très tôt dans la “forêt camerounaise” à l’entrée de Boukhalef (chez Aswak Assalam, le grand supermarché)), et dans les petites forêts de Sénégalais à coté de l’aéroport. Ils ont détruit les campements, brûlé les dortoirs précaires, arrêté et déporté les gens, et ont rendu la vie des migrants encore plus difficile.
Voilà quelques images et vidéos, prises et filmées par des militants migrants, qui montrent l’étendue des destructions.
(en francais, sous-titres en anglais)
Ce qui reste des dortoirs et des bunkers….
Et les affaires personnelles, dispersées et détruites.
Désormais, les inhabitants des ces forêts vont dormir dans la rue, dispersés et sans recours a rien.